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Butins de Chair

By Rais Neza Boneza

 

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Le conflit actuel en RD Congo a eu à mobiliser plus de sept armées régulières et étrangères qui s’étaient battues sur le sol Congolais (Rwanda, Ouganda, Burundi, Namibie, Tchad, Zimbabwe et Angola) et Dieu seul sait les innonbrables armees fantomes, groupes secrets, pays et organizations qui sont a la base d’un massacre de plus de 4 million d’hommes,femmes et enfants Confondus.

 

Certaines de ces armées s’étaient retirées et d’autres continuent à rester sur ce territoire que designerons comme un sous continent. Convoites par ces immences richesses qui demontre bien le but fonde de la poursuite du conflit notamment l’exploitation illégale des resources naturelles, humaines et autres richesses.

 

Dans le cas précis et spécifique vis-à-vis de l’orientation de cette article, la communaute international restera d’avis que depuis Octobre 1996, l’Ouganda (l’un des pays des Grands lacs voisin de la RD Congo) est resté l’un des pays le plus présent encore militairement en RDC.

 

Au début de la première guerre (Octobre 1996), L’Ouganda avait contribué de son intérêt pour le renversement du régime Mobutu au profit de celui de Laurent Désiré Kabila. Et dans le contrexte actuel, il serait très actif sur terrain pour souternir à son profit les mouvements rebelles dans les provinces de l’Equateur et Orientale, lesquelles rebellions combattent contre le regime de Joseph Kabila. De 1996 à 1997 et de 1998 à nos jours, l’Ouganda a chaque fois deployé ses troupes en RDC. La guerre en RDC, engendre plusieur conséquences directes; non seulement il s’opère des tueries, des assassinats, des disparutions forcées, des tortures, des enlevements, mais aussi d’autres types de violations se commettent en grande empleur; notamment les viols exploitations sexuelles de femmes et jeune filles, des mariages forcés ou les militaires à leur passage se servent des femmes et filles comme comme dire-t-on du betail considerais comme butins de guerre.

 

S’en succède toute une chaine des consequences catalytiques telles que les propagations incontrolées et sans précèdente du VIH/SIDA, ainsi que d’autres maladies sexuellement transmissibles … accompagnés de toutes sortes de tortures physique et psychologique. C’est “Une guerre dans la guerre” comme la denoncer le rapport Human Rights Watch, UNE GUERRE DANS LA GUERRE;Violence sexuelle contre les femmes et les filles dans l’est de le RD Congo, Juin 200.

 

Chaque fois qu’ il s’opère une permitation de troupes militaires Ougandaises sur terrain en RD Congo, Les militaires de retour du Congo se font accompagnés des leur butin de chair. Les Zimabweens et les autres groupes armees ont fait de meme. Mais plus alarmant pour l’ Ouganda, l’age d’un grand nombre de ces femmes souvent tres mineurs ou encore enfants, souvent prises de force et arrachees a leurs familles pour des destinees sans issues.

 

Ces filles arrivant en Ouganda, elles sont abandonnées par leurs prédateurs conjoints et rejetées dans dans les oubliettes des machine de guerre Ougandaise ou conduites et oubliees directement dans les villages de leurs conjoints ou elles devront apprendre a conter sur elles meme puisque veuve de vivants, orphelines d’ une terre, et d’amour. Ainsi donc butins de chair, victimes de la spoliation de leur patrie, elle participeront ainsi au troque sexe contre services. Sans pitie le Sida ronge, la tuberculose brule. Ces  fillettes deja veuves et victimes sont delaissees pour conte dans un pays qui les a toujours ete hostile.

 

A  Mbuya Barracks, elle est assise entourer de ces voisines, endeuilles par la brusque nouvelle de la disparition de son homme dans le North de l’ Ouganda ou la guerre n’a plus de nom que la propagande et l’horreur. Elle, c’est Vero 12 ans enleve de force par son mari, aujourd’hui son seul soucis c’est de retourner au pays qui l’allmenn vue naitre mais Elas pour tous ces femmes l’ ombre du doutes ce profil a l’ horizon seront-elles accepter par cette societe deja delabree qu’elles ont quittees volontairement ou invonlotairement? Pour Vero comme le malheur ne debarque pas seul son fils de 6 mois succombera apres quelques heures sans moyen pour l’enterrement elle emballera son enfant providentiel dans une valise qu’elle emportera au village natale de son epoux providentiel pour y etre enterre puisque au moins au village il ne manque pas des terres pour les morts sans terre.

 

L’abus ou le mariage de mineurs qui est condamnable selon la juridiction Ougandaise est reste inapplicable pour ces jeunes filles butin de guerre. les conditions socio-economique sont presque communes pour ces femmes qui menent pour la plupart une vie dans des conditions les plus inhumaines.

 

 Bombo Barracks le 10 septembre 2002,  un groupe des femmes rencontrées dans la matinée,  en deuil comme d’habitude. La, c’est le Sida qui est alle jusqu’a macher sa proie pendant que le front de Gulu dans le Nord de l’ Ouganda continue a produir son lot de veuves, miserables et orphelins. Elles se dirigaient chez une autre collègue venant de recevoir le message sur la mort de son mari au front de Gulu en limite avec le Soudan. Madame Bangabelo Marie, nommée Nalongo (pour simple raison qu’ elle a des jumaux). Nalongo (en l’Uganda) = Mama mapasa (en lingala). Elle est épouse du lieutenant Colonel Kazoba, qui pour le moment se trouverait au Nord de l’Ouganda à Gulu, au front vers le Soudan. Madame Bangelo Marie 15 ans, elle vient de Bondo, à Kisangani, dans la riche province orientale de la Republic Democratic du Congo. Dans un air encore innocente et pubere elle explique calmement:

 

 

“Je suis la troisième femme du Lieutenant Colonel avec qui j’ai eu deux enfants jumaux – c’est pourquoi on m’appelle Nalongo dans ce camp. Je suis un peu à l’aise dans mon foyer, mais ma vie n’est pas similaire à celle de mes collègues Congolaises mariées ici. C’est sûr qu’elles souffrent sérieusement quand je voie la vie qu’ elles menent. Certaines sont des veuves déjà et n’ont pas d’assistance, d’autres ont été complétement abandonnées par leurs maris.Quand le mari meurt, on octroît à la veuve un delais de six mois  pour quitter le camp, après il faut déguerpir de la maison de gré ou de force. Si la femme (veuve) est reconnue par les chefs militaires, à ce moment, on l’assiste avec l’équivalent de deux mois du salaire de son mari défunt, ceci afin qu’ elle retourne au Congo. Il faut aussi savoir que cet argent est récupéré après beaucoup de tracasseries et d’acrobaties. En cas de maladie, les soins ne sont pas souvent appropriés, c’est ainsi qu’ on enrigistre de nombreux décès chez les enfants.

 

Face à des pareils obstacles, il nous faut parfois cotiser pour enterrer. D’ habitude nous vivons indépendamment et chacune chez elle. Nous n’avons pas d’association des femmes, moins encore de mutuelle on se regroupe très difficilement et le plus souvent c’est en circonstances de deuil … c’est le cas pour aujourd’hui où notre collègue annie qui vient de succomber du Sida … c’est la souffrance” .

 

 Maman Sisi Mata 18 interrompera le silence en rappelant ces collegues en disant:

 

“… Nous sommes obligées de rejoindre notre collègue Mariam qui, aussi a perdu son mari hier au front à Gulu, sinon de l’autre coté d’où nous venons, l’enterrement était quasi impossible de se tenir ici faute des moyens. Seulement la mère de l’enfant vient de décider de voyager avec son cadavre (la dépouille) dans une valise comme d’habitude pour le village du mari à Kabale, afin qu’ il soit enterré la ont – elles révélé.”

 

Chemin faisant de deuil en deuil, Annie 20 ans.  Cette dernière a révélé ce qui suit:

 

“Je suis venue de Kisangani avec mon mari militaire Ougandais ce dernier avait trouvé pour moi une maison en location. Quelques mois plus tard, il m’a laissé et est rentré à Kisangani en mission. De son retour, il était revenu avec une autre femme. Personnellement, je ne pouvais supporté cette situation … c’est ainsi que je suis allé me plaindre auprès des chefs. On semble négliger ma préoccupation. J’ai déjà fait plusieurs manoeuvres au niveau de la finance pour qu’on me donne ne fusse que le salaire de deux mois de mon mari afin que j’aie le ticket et voir si je peux retourner au Congo …”

 

 Au cours des entretiens, madame Marie épouse du sergent Afoya Ben,explique:

 

“Nous traversons des moments très arides ici au camp. La plupart de mes copines, leurs maris sont au front il y a deja longtemps. Pour certains, nous n’avons plus de leurs nouvelles. Parmis nous, certaines sont devenues veuves et trop abandonnées. D’autres avaient été envoyées dans des villages par leurs maris qui les avaient amenés et nous sommes à vide de leurs nouvelles il y a presque 2 ans. Outre, beaucoup parmis nous sont malades et n’accèdent pas facilement aux soins médicaux, en toute somme la survie est quasi difficile pour n’est pas dires impossibles … Nous souffrons ici étant donné que nous sommes englouties par les  problèmes. C’est penible …” a – t-elle declaré.

 

Femmes et filles confondues souffrent terriblement et demeurent victimes de la guerres et ces conséquences en RD Congo. Ce mal est venu aggravé leur vulnérabilité, et les femmes amenées comme troupeau en pature en Ouganda par les militaires sont loin de decrire un levee de soleil meilleur tant elles n’ont pas de futur.

Bien que pour certaines leur adhésion a ce programme d’emigrer en Ouganda fut un choix libre, il faut garder à l’esprit une réalité basée sur l’exploitation sexuelle et forfetaire de ces femmes depuis le Congo. Et leurs prédateurs conjoints avaient intérêt à poursuivre le mème objectif en Ouganda puisque ayant pratiquer comme dit-on le self service.

 

Elles sont  contraintes de mener une vie isolée et de forte dépendance. Le système d’habitat est très rudimentaire. Pas d’abris appropriés. Les gens vivent en agglomeration en brousse. Les habitations sont de petites cases, huttes construites en bois, boue et couverts par la paille. Chaque case est de + 2m2 et très serrées, regroupées les unes aux autres. Les conditions hygéniques trop alarmentes.

 

Pas d’installation sanitairies, les toilettes delabrées complétement, et les brousses servent de lieu d’aisance. Pas de douches, et chacun ou chacune se debroulle à côté de sa case les soirs pendant l’obscurité. Ce qui les expose aux maladies épidémiques grâves. Pas d’eau car la source est non amenagée. Le système d’évaluation d’eaux sales, de pluie et d’ordures de toute sorte n’existe pas. Aucume poubelle communautaire même individuelle.

 

Sur le plan organisationnel, la solidarité des unes envers les autres est de faible indice, de sorte qu’il est toujours difficile de trouver solutions aux problèmes communautaires rencontres. L’abus et la violence dans les menages est critiques. Plusieurs femmes ont révélé qu’elles sont souffrantes d’une ou l’autre maladie et qu’il est très quasi difficile même impossible d’accéder aux soins médicaux, même les soins de santé primaire. La malnutrition chez les enfants ainsi que chez leurs meres a atteind un seuil d’inesperance.

 

La plupart de ces femmes n’attendent que des miettes du les salaires de leurs maris pour survivre. La majorité vit avec l’équivalent de 6 à 700 shu par jour soit moins de 0, 4 US par jour.

 

Decus par ce qu’ elle croyait peut-etre El dorado Ougandais, elle sont assises endeuilles peut-etre par la colere des ancetres restee sur les terres enflames, violees, envahit, enclavees du Grand Congo qui est deja sans nom.

 

                      

                                                                                                     Rais Neza BONEZA, Norway

                                                                                                        rboneza@yahoo.fr

 

 

 

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